Modifications apportées au répertoire des Codes des médicaments d’exception

8 avril 2025 – Nous vous avisons de certaines modifications apportées au répertoire des Codes des médicaments d’exception qui entrent en vigueur le 10 avril 2025.

Anti-infectieux – Usage systémique ou topique : modification d’un code

Le médicament Fidaxomicine – Dificid fait l’objet d’une modification de son indication reconnue pour le traitement de l’infection à Clostridioides difficile (C. difficile). Pour les personnes sans facteur de risque de récidive ou d’allergie à la vancomycine, le médicament est autorisé seulement pour la première récidive d’infection. En conséquence, le code AI582 est modifié avec l’ajout d’une note.

Code AI582

Pour le traitement de l’infection à Clostridioides difficile (C. difficile) chez les personnes présentant :

• Au moins un des facteurs de risque de récidive suivants :
  • Âge égal ou supérieur à 65 ans
  • Immunosuppression grave

ou

• Une première récidive d’infection, soit la réapparition de symptômes nécessitant un traitement dans les 12 semaines suivant la guérison clinique de l’infection initiale
  Note : en cas de deuxième récidive ou plus (récidives multiples), le code ne doit pas être appliqué.

ou

• Une allergie à la vancomycine

Ce code donne accès au remboursement d’un maximum de 20 comprimés de 200 mg par épisode d’infection.

Système cardio-vasculaire : transfert de deux médicaments d’exception à la section régulière

Les médicaments Apixaban – Eliquis et versions génériques (toutes teneurs) et Rivaroxaban – Xarelto et versions génériques (teneurs 10 mg, 15 mg et 20 mg) sont transférés à la section régulière de la Liste des médicaments. Les codes suivants ne s’appliquent plus aux deux médicaments :

Apixaban – Eliquis et versions génériques, toutes teneurs 
Codes CV126, CV127, CV155, CV169 et CV170

Rivaroxaban – Xarelto et versions génériques, teneurs 10 mg, 15 mg et 20 mg
Codes CV126, CV127, CV155, CV157 et CV165

Note : le rivaroxaban 2,5 mg demeure inscrit en tant que médicament d’exception non codifié.

Référence : Infolettre 008